lundi 20 juin 2011

Pleasure and Pain.

Statut: Hoes Before Bros.


Il y a de cela quelques mois, je me prenais la tête avec une amie.

Elle me reprochait de toujours dire bonjour à son ancien amoureux.

Il l'avait fait souffrir mais de l'eau avait coulé sous les ponts.

Et moi n'ayant jamais rien eu à lui reprocher, je partais du postulat qu'il n'y avait pas de raison pour ne pas le saluer et avoir un brin de discussion avec lui.


Il y a de cela quelques semaines, je suis entrée en dépression par rapport à un ami proche devenu trop proche d'une amie proche.

La fille paradictoire que je suis pensait qu'il n'y avait aucun mal à cela, parce que je n'éprouvais rien pour lui.

Faux!

Cette proximité qu'ils ont partagée, m'a détruite. Parce que je me suis rendue compte qu'on ne partage avec ses proches un homme qui vous a touchée et caressée.


J'ai mis des semaines à m'en remettre. C'était de ma faute, je n'avais pas à croire que j'allais faire ma détachée et ma fille du monde.

Je l'appréciais bien ce garçon, il était fou et drôle. Il me trouvait folle et drôle. Ça n'allait pas aller plus loin sentimentalement mais cela me convenait.


Et puis j'ai effectué cet acte fatal. Le "filer" à une autre. Parce que je croyais que c'était cool et hype.

Mais non ce n'est pas cool et hype. Et quand t'es une fausse cynique comme moi ça la fout mal. J'ai été face à mes faiblesses, à mes manquements, aux failles dans ma politique de pensée.


Le temps faisant son petit effet, j'allais mieux. Cette affaire était enterrée. Le sourire retrouvé. J'avais écrit un mail, j'avais expliqué. L'accord était tacite pour ne pas en parler.

Et je me suis remise à Facebook, parce que je gérais mieux, parce que j'étais rentrée au pays, que tout allait être beau.

Au détour d'une page consultée : X is now friends with Y. Et les larmes, et le coeur broyé. Mais pourquoi, je suis censée m'en foutre! Royalement!

Mais non, Y n'a jamais évoqué le fait d'être ami avec moi, Y voulait garder les relations strictement cachées. Je n'aurais pas osé le mentionner.

La claque, lancinante, bruyante. Comme un revers. On ne veut pas de moi, j'étais la première, mais je vais rester sur le pas de la porte.


Pourquoi cette sensiblerie petite Cat? Pourquoi cet égocentrisme? Pourquoi cette incapacité au détachement? Pourquoi être blessée?

J'ai comme une envie de refermer tout, de m'exiler à nouveau. Loin de ce voyeurisme involontaire, qui me fait tomber sur des choses que je ne veux pas découvrir. Qui me met face à des choses qui vont me faire souffrir.

J'ai dit que je veux le broyer ce coeur, que je veux l'écraser ce pouls qui s' affole de détresse, essuyer rageusement ces larmes.

A l'école de ma vie, on m'a appris à "manger mon coup". Douce expression kreole, qui t'incite à ne pas flancher, à ne pas montrer ta détresse.

Mais dans l'absolu je n'ai pas envie de me choper un cancer parce que j'aurais tout refoulé, et tout écrasé. Donc je viens crier ici.


Je vais regrouper toutes mes informations et tous mes contacts, pour m'effacer définitivement de Facebook. Je ne veux plus souffrir comme ça. Je ne veux plus être atteinte comme ça. Je ne veux plus prendre à coeur les choses comme ça.


Liens:

http://www.youtube.com/watch?v=PmXhxAK-000&feature=related The Chameleons.


Photos:


.yellow.



.trays.



.coco.


.ça va mieux déjà.merci les mots tueurs de maux.




1 commentaire:

  1. Et moi qui réclamait un autre article, j'en reste encore une fois entre le voyeurisme, celui d'assister à une douleur, d'entrer dans la tête de Toi<3, et compassion, pas dans le genre de pitié, mais dans le sens premier, souffrir avec. Je me remémore ainsi cette époque lointaine où moi aussi j'ai "filé pour le fun" mais en donnant ce qu'on a eu à une autre en matière de garçons c'est prendre ce risque de se voir donner un bout d'ego, parce que ledit garçon peut se révéler mieux dans les bras d'une autre alors que, narcissiquement, on aurait pensé que s'il n'avait été heureux dans nos fabuleux bras, aucun ne lui aurait convenu.
    Quid de l'herbe est plus verte ailleurs ?
    Facebook, et je m'en aperçois, et un générateur de mal être, de malheur. Se prendre dans la tête le bonheur et la réussite des autres, se prendre dans la tête leur malheur et déchirement, sous le faux-ami d'un statut voulu plaisantin mais écrit dans les larmes.
    Facebook est une arme je le crois...
    Pense à toi. Mail de jour comme de nuit. Tes maux tes mots je les aime & les dévore.

    RépondreSupprimer